Programme “Santé en détention”

Nos programmes en détention

En matière de santé, les personnes détenues représentent une population cumulant de nombreux facteurs de risques. Bien souvent, avant leur incarcération, elles sont confrontées à des situations de précarité et d’exclusion qui concouraient à un faible accès aux soins et à la prévention.

L’alimentation et l’activité physique et sportive constituent des leviers importants pour préserver et améliorer la santé des personnes détenues.

Forts de ce constat, la DISP (Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires) et l’ARS (Agence Régionale de Santé) se mobilisent, depuis 2018, pour accompagner l’ensemble des acteurs vers des pratiques favorables à la santé.

Programme "Parcours Alimentation Sport Santé en Détention"

Pour participer à l’amélioration de l’état de santé de la population carcérale en favorisant une alimentation saine et en développant l’activité physique et sportive, CARALIM propose un accompagnement des établissements pénitentiaires autour de 5 facteurs clés de réussite pour une mise en oeuvre d’actions de prévention santé.

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Programme " Promotion de la santé en établissements Protection Judiciaire de la Jeunesse"

L’entrée en détention provoque un choc carcéral, un traumatisme psychologique qui est bien connu et anticipé par l’administration pénitentiaire. Ce traumatisme psychologique se manifeste par la réalisation de la gravité de la situation par le mineur détenu et une vive inquiétude quant à son avenir.

Malgré cette incarcération, les adolescents restent réceptifs aux messages commerciaux sur l’alimentation et aux images médiatiques véhiculant des canons de beauté et des normes corporelles. Or, les différents traitements du corps du mineur détenu par le système pénitentiaire vont engendrer une altération de l’estime de soi, de l’image de soi, de l’image corporelle, et augmenter l’inquiétude des jeunes face aux normes sociales, corporelles (représentation d’un corps sportif musclé et mince). Ainsi, les pratiques carcérales contribuent à modifier le rapport de chaque détenu mineur à son corps. L’expérience de la fouille à nu, est par exemple une expérience de perte d’identité qui les affecte, les désinvestis de leur identité, en les faisant passer de sujet à obj.